mercredi 31 décembre 2008

Un peu de définition

On les appelle ultra portables, ou encore NetBook. Pour ma part, je préfère cette dernière appellation qui met l'accent sur la caractéristique première de ces machines : leur connectivité à internet.

En effet, des ultra portables, la presse spécialisée nous en sert depuis déjà plusieurs années. Si un ultra portable c'est un petit PC très portable, alors, je pense que l'un des premiers, sinon le premier et le champion de cette catégorie, c'est le Portfolio que Atari a mis sur le marché en... 1989 ! Cette machine était tout simplement incroyable.

YouTube nous montre comment le Portfolio d'Atari pouvait être utilisé pour pirater les distributeurs de billets de banque (ATM) !



Attention, ces "ultra portables" ne correspondent pas (plus) à la définition données aujourd'hui à ces machines. C'est pourquoi, je préfère parler de NetBook, même si on peut reprocher à ce mot de ne pas être français... on en a vu d'autres (des mots empruntés à d'autres langues).

Un NetBook, c'est un ultraportables dont la configuration matérielle est juste suffisante pour consulter le web, lire son courrier, ou utiliser une suite bureautique de préférence en ligne.

Un NetBook, c'est comme un appareil téléphonique fixe ; ce dernier nous permet d'utiliser les lignes de téléphone, le NetBook, lui, nous permet d'utiliser l'internet.

Le NetBook n'est pas fait pour remplacer le portable ou l'ordi de bureau. Il est simplement un outil qui permet d'accéder simplement et rapidement à l'internet. Il est le complement du portable ou de l'ordi de bureau.

Alors pourquoi ne pas utiliser un iPhone ou un BlackBerry ? oui, pourquoi pas, d'ailleurs beaucoup le font déjà. Mais pour ma part, je préfère le confort d'un écran de 9 pouces et d'un clavier qui ne m'oblige pas à contorsionner mes doigts. Mais il est vrai que pour utiliser mon NetBook, je dois me trouver dans une zone WiFi alors que je peux utiliser l'internet n'importe où avec mon iPhone (mais à quel prix !).

Ce sont deux philosophies différentes. Si vous pensez pouvoir vous satisfaire d'un mini écran et d'un pseudo clavier car vous devez pouvoir vous connecter en toute circonstance, alors gardez votre iPhone (ou passez à l'iPhone). Si, par contre, vous désirez pouvoir accéder à l'internet sans bourse délier (et que vous êtes prêt pour cela à aller vous assoir dans un SecondCup, un Starbuck, ou tout simplement sur un banc d'un parc de l'ile de Montreal), alors foncez acheter un NetBook !

mardi 30 décembre 2008

Pourquoi Linux ?

On pourrait aussi demander "pourquoi Windows ?" mais c'est plus rare ! Et pourtant... combien de fois avons-nous pesté contre notre ordi sous Windows parce qu'il plantait ? Combien de fois avons-nous du relancer une application sur notre PC parceque Windows était gelé ?

J'utilise des PC au travail. À la maison, j'aime me reposer avec mon Mac. Cette fois, avec mon eee pc j'ai décidé de passer à Linux. Cela fait longtemps que je me dis "je vais me configurer un PC en Linux" mais je ne suis pas un teki. J'utilise mais je fais avec mes ordi comme avec mes voitures, j'évite d'avoir à ouvrir le capot ! Même si je connais la théorie, je préfére ne pas avoir à me plonger dans le moteur.

Alors pourquoi accepter les frustrations que nous imposent Microsoft ? Pour une fois que nous avons le choix ! Je tire mon chapeau à Asus, le fabriquant de l'eee pc, d'avoir eu la bonne idée de proposer Linux... même si en fait, il ne pouvait pas faire autrement lors du lancement de sa machine... Microsoft demandait trop cher pour la licence Windows... il a fallu quelques mois avant que le géant se réveille et propose une licence - réduite (dites spécifique, c'est plus vendeur - oups, on dit plus marketing) - qui fonctionne sur les ultra portables. Le pli était pris, il y avait déjà un bon paquet de machines sous Linux en circulation et Asus a continué d'offrir le choix, je trouve cela très malin de sa part. Les autres, les suiveurs sur ce coup (Dell, Tosh, etc), ont bien été obligé de faire de même.

Si j'oublie l'aspect frustration primaire, je suis bien obligé de reconnaître que Linux est nettement plus rapide lors de la mise en route, regardez la vidéo ci-dessous :

lundi 29 décembre 2008

Choisir, acheter, utiliser mon eeepc à Montreal


Choisir son ultra portable, c'est une chose. L'acheter à Montréal en est une autre.

J'ai pu sans trop de problème comprendre la gamme et trouver les concurrents - merci l'internet - mais lorsqu'il a été question de trouver un endroit (physique) pour toucher et voir - puis acheter - ici à Montréal, alors là les problèmes ont commencé.

Je le voulais sous Linux.

Je voulais un écran 9 pouces.

La couleur m'importait peu.

C'était tout de même trop demander.

Je l'attends... impatiement.





Choisir

Je suis d'abord allé sur YouTube pour "voir" la bête...



Pas à dire, le produit est taïwanais. En fait, lancer la recherche eeepc sur YouTube renvoie tellement de vidéos à visionner que la tête m'en tournait... Incroyable pour un produit qui a à peine 12 mois...

Après YouTube, je suis passé à Google... À regarder les URLs j'ai un moment pensé que l'eeepc était fabriqué en France. Surprenant de voir autant de blogs et de sites français parler d'un produit technologique nouveau. En fait, j'ai compris lorsque j'ai découvert cette page sur le site de SFR et, qu'en suite, j'ai trouvé la suite de l'histoire.

Je me suis souvenu que la banque royale avait fait une offre cet été... j'ai pu constater que cela avait fait couler pas mal d'encre, surtout anglaise, et que, là encore, l'offre jumelée n'avait pas fait que des heureux. J'avais vu l'annonce à l'époque et je m'étais rendu dans une agence de la RBC. Après 20 minutes d'attente, j'avais abandonné.

Alors me voilà devant ma page Google... je sais que je désire un ultra portable (aussi appelé netbook)... je suis passé chez FuturShop, il y avait deux Acer et un Toshiba, personne pour me renseigner (ils étaient trop occupé à plein d'autres choses super passionnantes) et aucune des machines ne fonctionnait mais je sais que je veux une de ces machines. Pourquoi ? Parce que mon cellulaire me sert à téléphoner et que je désire une machine, plus petite que mon MacBookPro, pour surfer lorsque j'ai besoin d'un renseignements ou d'une adresse.

Je suis arrivé au poit où pratiquement toutes mes photos sont en ligne sur Flickr ou Picassa et que tous mes documents le sont aussi dans GoogleDoc. Mon ordi est devenu aussi vide de contenu que mon appareil téléphonique posé sur le bureau. Lorsque j'ai fait ce constat, je ne pouvais que vouloir un ultra portable.

Pourquoi pas un BB, un iPhone ou un Palm ? simplement parce que pour moi un ordi est un ordi et un cellulaire un cellulaire. Je ne suis peut-être pas tendance mais je suis pragmatique. Je déteste devoir me plier à la volonté de la technologie. De mon point de vue, c'est à elle de me comprendre. Je désire un écran et un clavier adaptés à mes yeux et mes doigts. Pas plus compliqué que cela. Le concept de l'ultra portable me convient parfaitement.

Mais lequel choisir ?

A mon sens, il n'y a pas photo. Le taïwanais Asus en a eu l'idée, il l'a développé, il a aujourd'hui une offre complète, c'est vers lui que je vais.


Acheter
L'étape du choix une fois passée (euh... je ne sais pas si vous avez regardé le tableau comparatif mais c'est tout une gamme qu'Asus nous propose... je reviendrais sur le choix à l'intérieur du choix)... il me faut trouver le prix... et l'endroit où faire mon achat...

eBay est une solution, mais on trouve surtout des revendeurs US. Comme sur Amazon. Personnellement, je voulais l'acheter en boutique ou bien en $ canadiens. Après pas mal de recherche, j'ai trouvé que les boutiques MicroBytes proposaient les eeepc d'Asus. Le site permet de trouver rapidement les coordonnées des magasins. On ne passe pas des heures à attendre au téléphone qu'un vendeur veuille bien décrocher. Les réponses sont claires. J'ai appelé 5 boutiques, aucune n'avait le modèle que je cherchais (900 sous Linux).

En définitive, j'ai pris l'adresse de celle qui était la moins éloignée de mon domicile et j'ai été commander ma machine... je l'attends.